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Cessez de planifier et passez à l’action


Étrange conseil venant d’une firme de stratégie? En fait, on ne vous dit pas de ne pas planifier. On vous incite davantage à voir votre plan comme un outil en constante évolution.

Ce que l’on vous incite à faire donc est de ne pas attendre d’avoir en main le plan parfait pour commencer à le mettre en œuvre. Jacques Nantel le mentionnait dans un récent article de la revue Gestion, s’enliser dans les études de marché avant de passer à l’action est révolu.

Il est maintenant trop facile de commercialiser un produit, de promouvoir une idée, et de collecter une rétroaction directe de vos clients tout en engendrant des revenus pour faire autrement. De plus, la majorité des clientèles apprécie plus que jamais de prendre part au processus de développement de votre entreprise, à voir que leurs commentaires ont un réel impact sur vos pratiques. Alors, pourquoi se retenir d’expérimenter?

 

Payer deux fois avant de voir les résultats

Lancer un produit, ou une campagne vous apportera forcément autant d’information que d’étudier les intentions de votre clientèle si jamais vous ne veniez à le faire. Outre le fait que cette information sera on ne peut plus juste, elle sera aussi gratuite. Pourquoi? Parce que les frais engendrés pour tester le marché seront les mêmes que vous aurez à payer pour lancer ce même produit après avoir déjà gaspillé des milliers de dollars dans une étude de marché.

De plus, plutôt que de baser vos décisions sur la clientèle d’hier, ou sur une clientèle fictive (il est plus facile de montrer son intérêt lorsque la dépense n’est pas réelle), vous parlerez directement avec vos clients, ceux qui achèteront, ou non, vos produits.

 

Se perdre dans une mare de données

Le deuxième argument est un peu contre-intuitif, étant donné qu’on ne peut nier la valeur qu’apportent les données dans une prise de décision. En fait, les études de marché tendent à collecter et présenter une foule d’informations sur un même pied d’égalité. Traditionnellement, l’objectif était d’y collecter « un maximum de données » plutôt que de tenter de trouver l’information la plus utile.

À l’heure où chaque exécutif désire son propre tableau de bord avec une série de 5 à 10 indicateurs clés à son travail, on comprendra donc qu’il est facile de voir son attention détournée par la mine d’informations que contiennent ces lourds rapports.

 

Ne rien apprendre en dehors de ce que l’on savait déjà

Finalement, la réalisation d’une étude, d’une suranalyse et de recherches trace le chemin de notre réflexion. On s’y pose des questions auxquelles on trouve de réponses. Et si on ne se pose pas une question, sa réponse ne nous viendra forcément pas. À l’inverse, observer sa clientèle avec notre produit dans ses mains nous permet de découvrir une foule d’insights auxquels nous n’aurions jamais pensé, et qui sont souvent des plus pertinents.

Convaincus? Alors qu’attendez-vous pour sortir sur le terrain!


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