La réalité augmentée en milieu de travail
La réalité augmentée prend de plus en plus d’expansion dans le domaine des nouvelles technologies. La pensée populaire nous amène à penser que la réalité augmentée est une lubie inventée par les amateurs de jeux vidéos et que ce n’est qu’une plateforme conçue pour le divertissement. Or, il faut comprendre que contrairement à la réalité virtuelle, la réalitée augmentée nous permet de rester en contact avec le monde réel, mais celui-ci est agrémenté d’informations virtuelles pour maximiser notre expérience.
Des chercheurs de la TELUQ ont même mis au point des lunettes à fabriquer soi-même, à utiliser à l’aide de son téléphone intelligent. Damien Brun, l’étudiant au doctorat derrière cette nouvelle création, s’est inspiré d’une illusion d’optique elle-même inspirée par le théâtre, le fantôme de Pepper, pour faire fonctionner ses lunettes qui reviennent à moins de 20$ la paire. Avec le bassin de talents dont on dispose au Québec, nous pourrions certainement devenir de gros joueurs dans cette industrie, actuellement popularisée par des géants comme Google et Microsoft.
Pour les entrepreneurs d’ici, la formation des nouveaux employés par réalitée augmentée pourrait faire économiser temps et argent. La formation est un processus coûteux, qui mobilise des ressources humaines et monétaires. La réalité augmentée permettrait aux nouveaux employés de maximiser leur potentiel plus rapidement et ce, sans mobiliser de main d’oeuvre supplémentaire. Pour la formation continue des membres des équipes senior, qui doivent elles aussi perfectionner leurs connaissances et aptitudes, ce serait également un atout énorme.
Nous savons que certains hôpitaux sont dotés de technologies de réalité augmentée qui sont mis à la disposition des chirurgiens qui doivent sans cesse se mettre à jour des dernières innovations dans leur domaine. Lorsqu’on parle du corps humain, la plus petite erreur peut avoir d’immenses conséquences. En médecine et en psychologie, des champs de pratique où l’on doit faire des études randomisées pour tester de nouvelles avenues, il est contraire à l’éthique d’avoir un groupe témoin qui ne reçoit aucun traitement. Cette contrainte vient en quelque sorte biaiser les résultats des études, car on ne peut pas réellement mesurer les effets de la maladie à long terme sans traitement. Avec l’utilisation de la réalité augmentée, il pourrait devenir possible d’étudier l’évolution d’une pathologie en toute liberté, sans poser de risque sur l’intégrité physique des gens.
Les entrepreneurs Québécois ont tout intérêt à profiter de cette nouvelle vague qu’est la réalité augmentée, afin de se tracer un chemin parmi les grands de ce monde.
Sources: La Presse et Tony Robbins
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