Retour sur le congrès ACQ 2017

J’ai eu l’honneur d’être invité par Dominic Gagnon, conférencier invité, à participer au Congrès ACQ 2017 au Westin à Montréal. Mon rôle était d’intervenir à titre d’expert avec d’autres entrepreneurs, dont Luc Poirier, Jean-Philippe Cliche et Normand Legault devant les divers partenaires du domaine la construction au Québec.

L’idée était de faire comprendre que le domaine de la construction se situe déjà dix ans en arrière au niveau des technologies et de l’innovation. Bien entendu, ils innovent dans leur matériaux. Mais ils ne semblent pas tirer profit des nouvelles technologies dans leurs façons de faire, d’opérer et de gérer.

Le problème est qu’au Québec, nous sommes généralement 15 à 20 ans en arrière du reste du monde. Lorsqu’on ajoute la décennie de retard dans la construction, cela signifie que ce domaine est de 20 à 30 ans en arrière sur le plan international.

Lors des ateliers, j’ai parlé d’idées novatrices telles que le robot qui peut briqueler une maison entière et la technologie capable de détecter de la machinerie n’importe où dans le monde. J’ai été stupéfait de voir qu’en raison des difficultés que l’univers de la construction comporte, en plus du retard accumulé dans le milieu, les gens préfèrent garder leurs oeillères et se concentrer sur les manières de faire qu’ils connaissent déjà. Cela constitue malheureusement un important frein à l’innovation.

Je suggère fortement aux gens en construction à ouvrir leur esprit à ce qui se passe dans le monde. Que l’on soit briqueleur ou charpentier, il suffit de surfer sur Google pour tomber sur une foule d’innovations technologiques. Il se fait de merveilleuses choses en Afrique et en Asie, notamment.

Sans cette innovation, la moitié des entreprises qui se trouvaient dans la salle de ce congrès risquent dangereusement de fermer leur portes dans les dix prochaines années.